Une pratique entre geste et esprit

L’art du « Dorodango » (ou “Boule de boue heureuse”) vient du Japon et est extrêmement populaire en Asie. Étymologiquement, « doro » signifie boue en japonais et « dango » évoque la technique de rouler en boule du riz pressé. Les dorodangos sont des sphères parfaites de terre crue faites à la main selon une antique méthode Japonaise qui demande patience et concentration. Pour réaliser ces boules, il faut mélanger de la boue avec de l’eau pour en faire une sphère. Chaque couche est faite de fines particules reliées entre elles et un objet peut prendre plusieurs heures à être formé.

Cet art est intéressant car il exige plus une attitude qu’un savoir-faire technique. Tout “l’art de cet art” réside dans la patience, la douceur, l’état de méditation de celui qui le pratique. Ce qui faut travailler pour avoir le geste c’est son souffle, son calme, sa présence. Ce n’est pas la terre que l’on polit, c’est soi-même.